Nos présuppositions de base doivent être questionnées

Dans mon dernier petit article, je soulignais l’absence d’analyse critique de la part des journalistes et même des spécialistes d’un élément fondemental dans la récente annonce par l’administration Trump de l’ouverture de grandes régions des côtes américaines à l’exploration pétrolière. Une analyse des coûts de l’exploration et des capacités des pétrolières d’investir les fonds nécessaires mérite d’être faite, devant des informations des dernières années indiquant que ces coûts sont excessifs en termes de la capacité des sociétés à consommer ce pétrole à un prix qui génère un profit aux investisseurs.

Absence d’analyse du modèle économique

De façon plus générale, il y a une absence généralisée de réorientation des critiques de projets de développement économique face à un constat tout aussi général à mon avis de l’échec de l’influence voulue de ces critiques sur les décideurs. Il est très rare que ces critiques soulignent un fondement de la prise de décision en démocracie, soit que les candidats à des postes décisionnels répondent aux attentes des citoyennes dans leurs propositions et leurs programmes; il y a aussi une absence de reconnaissance que ces attentes sont définies dans la grande majorité des cas par la conviction que leurs vies de «consommateurs» ne permettent pas les réorientations requises par les critiques, soit des réductions dramatiques dans leur «niveau de vie» qui est fonction du dépassement de l’empreinte écologique et d’une surconsommation de produits matériels au cœur des crises contemporaines.

Le sommet des plus hauts édifices de la ville chinoise de Wenling émerge du smog. Selon l’OCDE, la pollution atmosphérique «devrait devenir la principale cause environnementale de décès prématurés», surtout en Asie, où plusieurs villes dépassent les normes de l’Organisation mondiale de la santé.

Source: Agence France-Presse via Le DevoirLe sommet des plus hauts édifices de la ville chinoise de Wenling émerge du smog. – C’est rare que les véritables enjeux ressortent du smog des revendications environnementales et sociales.

Le 12 décembre, Stéphane Brousseau a introduit dans son réseau de contacts et d’échanges le rappel d’un document de l’OCDE de 2011 couvert par un reportage du Devoir. Il l’a fait sans commentaire autre que son jugement que c’était «toujours d’actualité»… J’ai esquissé une courte réponse :

J’ai lu l’article, de plus en plus rapidement au fur et à mesure que je reconnaissais les propos, mais sans avoir noté que tu nous fournissais un article de 2011. En effet, dans le temps, j’ai eu l’occasion de commenter cet article, en commençant avec le constat que l’OCDE prévoit des problèmes environnementaux qu’il faut éviter alors qu’elle présumait comme inéluctable une croissance économique qui aboutit en 2050 à une activité économique quatre fois celle d’aujourd’hui!

Je suggère que l’article est toujours d’actualité, non pas parce que nous nous montrons toujours incapables de «compenser les impacts liés à la croissance économique» (citation du rapport) – c’est certainement vrai quand même – , mais parce qu’il nous montre un leadership mondial toujours incapable de se défaire de l’illusion que cette croissance (et celle démographique aussi) vont continuer nécessairement, en dépit de l’extravagance du portrait, et du concept…

Personne à ma connaissance n’a répondu ni au message de Brousseau ni à ma réflexion là-dessus. Curieusement, par contre, un autre message de Brousseau (du 20 décembre) a généré une série de réactions. Il s’agissait d’un autre travail de l’OCDE – la même organisation que celle de 2011 qui fait ses évaluations en fonction d’une visée pour la croissance qui va la voir quadrupler d’ici 2050 – en prenant ses constats comme du cash. Il s’agissait d’une critique à l’effet que «le Canada [a été] pointé du doigt par l’OCDE pour son irresponsabilité climatique…» C’est une critique qui peut être adressée à l’ensemble des pays ayant signé l’Accord de Paris, pour qui l’objectif (raté) est de mettre en place des mesures pouvant mitiger les changements climatiques (lire: réduire les émissions de GES) alors que le développement économique se poursuit en générant ces mêmes émissions.

Le réseau semble plus motivé par des interventions à caractère environnemental dans l’actualité, et il est frappant de constater jusqu’à quel point celles-ci sont celles prônées par l’OCDE: ne pas freiner le développement mais le rendre plus vert. Il est plus que surprenant, après tant d’expériences, après tant d’années, de voir la société civile acheter l’approche des instances économiques, acceptant en même temps implicitement cette vision d’un monde en 2050 de sociétés dont l’activité économique sera quatre fois plus importante qu’aujourd’hui. Sauf que l’OCDE constate la catastrophe en 2050 suivant ces mêmes tendances. Est-ce que la société civile québécoise, dans ses interventions, pense vraiment  que nous allons pouvoir nous rendre à quatre fois plus de cette activité économique qui est, dans son fondement même, destructrice?

Les réponses à la deuxième intervention de Brousseau peuvent peut-être être résumées par une à l’effet que «les solutions technologiques ne peuvent être efficaces sans une nécessaire révolution sociale écologique! C’est sur cette question que les écolos doivent centrer leurs réflexions et engager un débat social radical». Une telle vision semblerait sortir du moule de l’OCDE, mais en fait, les implications d’une telle posture me paraissent peu reconnues, noyées dans une vision qui s’appellent l’économie verte. Mon livre cherche à mettre en évidence les faiblesses de cette vision. La réplique de Brousseau a du sens, et rejette explicitement le paradigme de l’OCDE: «les faits actuels tendent à démontrer, avec la tendance des stratégies comportementales qui se maintiennent, que le réel débat est de stopper l’économie mondiale et de revoir complément le fonctionnement en société de l’espèce humaine!».

Le problème inhérent dans les critiques

J’ai relu mon analyse du rapport de l’OCDE de 2011. Avec tout ce qui tournait autour de Rio+20 en 2012, non seulement sommes-nous venus à considérer la croissance et le progrès comme allant de soi, mais «si nous ne voulons pas voir s’interrompre la progression du niveau de vie que nous connaissons depuis cinquante ans», il faut maintenir la croissance, en la rendant (ou plutôt en l’appellant) «verte». Le rapport souligne ceci tout en constatant que ses projections pour 2050 sont catastrophiques, presque à l’instar des projections de Halte à la croissance [1] dans son scénario «business as usual».

Les constats ne sont pas sans contradictions :

Des stratégies sont nécessaires pour parvenir à une croissance plus verte. Si nous ne voulons pas voir s’interrompre la progression du niveau de vie que nous connaissons depuis cinquante ans, il nous faut trouver de nouveaux moyens de produire et de consommer. Et même redéfinir ce que nous entendons par le «progrès», et comment nous le mesurons.

Tout en insistant sur une redéfinition du notre conception du «progrès», le rapport est fondé sur la volonté de maintenir «le progrès que nous connaissons depuis cinquante ans». C’est la quadruture du cercle pour les auteurs: maintenir le progrès tout en redéfinissant le progrès. Et il est à noter que cet aspect fondamental du rapport est laissé à sa toute fin, présumément comme un défi à long terme et différent des autres.

Quatre politiques majeures sont nécessaires pour renverser ces tendances, selon l’OCDE. On y voit une série de propositions qui circulent depuis des lunes, et qui sont censées permettre à l’économie à se maintenir.

D’abord, rendre la pollution plus coûteuse que les solutions plus vertes, au moyen d’écotaxes ou d’échanges de permis d’émissions. Les gouvernements doivent aussi mettre un prix sur les biens et services produits à même le patrimoine naturel ou sur les «services écosystémiques», comme tarifer les grands usages de l’eau ou les ressources rares.

Les gouvernements doivent aussi supprimer les subventions préjudiciables à l’environnement, qu’il s’agisse d’irrigation ou de combustibles fossiles, et concevoir des réglementations et des normes efficaces pour enrayer le déclin de la biodiversité, comme les milieux humides, tout comme ils doivent assujettir leurs politiques économiques aux priorités de conservation des écosystèmes et des ressources vivantes. Ils doivent aussi encourager l’innovation verte dans la foulée du débat qui doit se faire à Rio, par exemple, en juin prochain, où on tentera de lancer une politique économique mondiale et verte.

Voilà la définition presque de l’économie verte, la poursuite des interventions du mouvement environnemental depuis des décennies en changeant de nom ce qui est en cause. L’OCDE ne reconnaît pas que le geste d’insérer dans l’activité économique des mesures qui tiennent compte de la pollution et des services écosystémiques, voire qui cherchent à maintenir la biodiversité de la planète, annulent cette activité avec des coûts qui dépassent les rendements (voir par exemple mon livre sur l’IPV). On peut citer un seul passage de mon texte de 2012 où on voit les capacités des économistes, toujours dernière de telles interventions, de manquer la cible en décrivant le virage nécessaire:

«Une action précoce est rationnelle, du point de vue environnemental et économique», insiste le rapport. Par exemple, un prix du carbone qui refléterait les dommages infligés au climat «pourrait réduire les émissions de GES de près de 70 % en 2050» par rapport au scénario du laisser-faire. La croissance économique serait ainsi réduite de 0,2 % par an en moyenne, soit environ 5,5 % du PIB mondial en 2050.

Vraiment?

Source http/www.af-info.or.jp/blog/b-info_en/img/BPL-Paris-Night-1000.jpg

Extrait de la déclaration de novembre 2017 des lauréats du prix Blue Planet   Source Asahi Glass Foundation

La mise à jour pour 2018: Un «virage» autre que celui de l’OCDE?

Cette relecture m’a amené à revoir la récente intervention des 15 000 scientifiques publié le 13 novembre dans la revue BioScience dans l’activité autour du One Planet Summit à Paris. J’étais curieux de voir s’ils intervenaient de la même façon que l’OCDE et la société civile en général. Couvert par un reportage du Devoir, le texte constate parmi une multitude de passages: «il faut réviser notre économie pour réduire les inégalités et veiller à ce que les prix, la fiscalité et les systèmes incitatifs tiennent compte des coûts réels que les modes de consommation imposent à notre environnement». C’est la répétition des revendications du mouvement environnemental depuis des décennies, y compris pour une économie verte. La manifeste termine avec la liste explicite (sans ordre ni priorisation) de que ce que ces scientifiques ont pensé nécessaire pour éviter la catastrophe. Vers la fin, on note deux recommandations qui comportent «(l) revising our economy to reduce wealth inequality and ensure that prices, taxation, and incentive systems take into account the real costs which consumption patterns impose on our environment; and (m) estimating a scientifically defensible, sustainable human population size for the long term while rallying nations and leaders to support that vital goal.»

Ces 15 000 scientifiques sont strictement dans le moule des innombrables autres au sein des interventions de la société civile (celles-ci fondées au fil des décennies justement sur les connaissances scientifiques) et ne font, finalement, que mettre en évidence ce qui a été mis en évidence sans cesse depuis longtemps. La seule mention de l’économie dans la liste ne représente qu’un vœu pieu, à la différence du nombre de signataires, et cela ne change strictement rien ni à l’analyse ni aux résultats.

Depuis la publication de mon livre en novembre, le pdg de la Fondation Suzuki du Canada a réussi à faire passer un texte dans Le Devoir qui (i) permet à des lecteurs au Québec de le connaître un peu (il est nouveau, je crois, et spécialiste en gestion de crises) et (ii) énonce ce qui semble être de nouvelles orientations pour l’organisme pan-canadien qui vont dans le sens de mon livre.

Faisant suite à la dernière analyse de l’année par Gérard Bérubé du 28 décembre dans le même journal, mettant l’accent sur l’échec de la COP21 et de l’Accord de Paris, Stephen Cornish annonce une année 2018 «de décisions». Le texte est rafraichissant, tellement cette intervention de la Fondation Suzuki à son siège social semble aller beaucoup plus loin que d’habitude.

Le texte de la Fondation met en question plusieurs mauvaises orientations qui marquent la faiblesse du positionnement des groupes. Dans une note que je lui ai adressée, je cite plusieurs de ces orientations:

  • «Il n’est plus acceptable d’affirmer que la transition prendra du temps. Nous n’en avons plus.»
  • «Il faut également cesser de prétendre que les transformations à venir se feront dans le confort et que la technologie à elle seule nous fournira une panacée. Nous ferons bientôt face à des chocs climatiques et à des contraintes écologiques qui non seulement limiteront notre développement économique futur, mais auront un impact sévère sur notre qualité de vie.»
  • «Dans ce contexte, notre modèle économique, érigé sur le gaspillage et la surconsommation, tire à sa fin, que nous le voulions ou non.»
  • «Devant cet état de fait, nous devons sortir de nos ornières et remettre en cause certains fondements de notre modèle de développement économique qui nous condamnent à l’inertie et à l’effondrement.»

Ces (nouvelles) orientations mettent en cause l’ensemble des interventions traditionnelles de la société civile: l’idée d’une transition y est omniprésente, permettant une acceptation de la lenteur des changements; une confiance dans le rôle des énergies renouvelables à remplacer l’énergie fossile qui fonde notre niveau de vie y est fondamentale, permettant de ne pas s’inquiéter; la remise en question de notre modèle économique y est absente (remplacée par l’idée de l’économie verte) – à moins que la restriction à «certains» de ses fondements représente l’abandon de ces nouvelles orientations qui iront clairement à l’encontre de ce que le public est prêt à entendre…

Le texte termine avec ce qui est quand même presque inquiétant, tellement il abonde dans une sorte d’optimisme capable de faire dévier tout le reste :

Vous mettez un accent à la fin, je lui dis, sur «l’extraordinaire solidarité humaine» et notre «capacité de nous réunir et de nous entraider». Je conviens qu’il faut garder une attitude positive, mais sans se permettre de baigner dans l’illusion. J’ai justement eu l’occasion cette semaine d’échanger avec un autre pdg d’un autre organisme de la société civile (celui-ci ayant reçu le prix international Planète Bleue). J’étais consterné par une intervention signée par plusieurs de ces récipiendaires du Prix qui baignaient justement dans le déni. Je me permets de terminer en citant mon message à cet autre pdg.

Et voilà, l’occasion pour souligner ce défi, en citant cette autre note.[2]

La COP21 passait proche d’être une tromperie, les Nations Unies ayant échoué, après d’intenses efforts sur plusieurs années, à obtenir des engagements des différents gouvernements de réductions des émissions de GES permettant de cibler avec confiance une hausse maximale de la température de 2°C. Les «contributions» volontaires derrière l’Accord de Paris, qui parle d’un objectif mais non de véritables engagements, nous met devant une hausse probable de 3°C. Je ne suis pas de l’avis des lauréats du Blue Planet à l’effet de le maintien de la hausse à 2°C est possible. Le texte de la déclaration [résumé dans la figure ci-haut], s’insère dans les nombreux cris d’alarme qui ne veulent pas affronter le défi et mettre en question le système économique qui est derrière les crises, et les échecs. Vous avez tout simplement ajouté vos voix à celles récentes des 15 000 scientifiques et aux centaines d’interventions similaires au fil des ans, maintenant la même approche alors que la situation s’aggrave et aucun changement n’est opéré.

Votre texte propose qu’il est possible technologiquement de remplacer notre énergie fossile avec des énergies renouvelables – ce qui n’est pas possible et qui – probablement pire – représente and soutient la volonté de maintenir notre niveau de surconsommation grossière identifié par l’empreinte écologique depuis deux décennies – et est désirable économiquement – quelque chose que la COP21 de Paris a montré une impossibilité sans la prise de mesures qui sont incompatibles avec le maintien de ce même système de surproduction et surconsommation (alors que des milliards de pauvres dans de nombreux pays ne participent pas à cette surconsommation).

Votre texte propose même le mythe que les possibilités humaines sont infinies et ainsi glisse tout simplement dans le déni.

Mon livre est un effort de (i) fournir les fondements  pour la reconnaissance que nous avons échoué et (ii) fournir quelques idées quand à des pistes vers une nouvelle société radicalement différente, société que les pays riches vont être obligés d’accepter, qu’ils le fassent volontairement ou qu’ils soient forcés de le faire.

Ils nous faut urgemment de nouvelles interventions qui admettent l’échec et endossent la rejet du maintien de notre système économique… Cela n’est pas très populaire… Mes cibles depuis des années maintenant sont celles dans l’arène économique, presque désespérément prise par l’idéologie de la croissance. My prochain article sur le blogue va partir d’une intervention de l’OCDE en 2011 qu’un ami a circulé récemment. Celle-ci lance le cri d’alarme pour une énième fois, constate que nous devons faire plus pour mitiger les impacts de la croissance économique et accepte les projections des économistes à l’effet que nous allons quadrupler notre activité économique d’ici 2050 tout en réduisant nos émissions à zéro…

[1] Voir aussi http://gaiapresse.ca/analyses/le-paradigme-economique-et-ses-defis-une-reductio-ad- absurdum-pour-rio20-280.html, « Le paradigme économique et ses défis : Une reductio ad absurdum pour Rio+20 » et «en finir avec l’illusion de la croissance» http://www.harveymead.org/ecrits-2/etat-du-quebec-2011/

[2] The COP21 came close to being a hoax, with the United Nations having failed, after rather intense efforts over several years, to obtain the agreements from the world’s governments that would be necessary to keep the rise in temperature under 2°C. The agreements obtained, behind the Paris Agreement which talks about an objective but not a commitment, have us heading towards 3°C. Contrary to the claim made by the Blue Planet laureates, I argue that the 2°C is not achievable. Your text in the box below, from the original mailing, fits into the large number of cries of alarm that are afraid to take on the challenge of challenging the economic system which is behind the problems, and the failures. You’re simply adding your voices to those of the 15 000 scientists recently and the hundreds of other similar interventions over the years, continuing with the same approach as things get worse and no change is achieved.

Your text even proposes that it’s technologically feasible to replace our fossil fuels with renewables – something that is not possible and which – probably worse – represents and endorses the desire to maintain our present state of gross overconsumption which the footprint has been identifying for two decades now – and economically desirable – something that the Paris COP21 showed us is an impossibility without taking measures which are incompatible with the maintenance of that system of overproduction and overconsumption (even as billions of people remain poor in numerous countries not able to participate in that gross overconsumption).

Your text even endorses the myth that human possibilities are infinite and thereby simply slips into denial.

My book is an attempt to (i) provide the foundations for the recognition that we’ve blown it and (ii) provide some ideas as to the radically new society which rich countries are going have to convert to, whether they do it on purpose or have it forced on them.

We’re in radical need of new interventions that admit failure and endorse a rejection of the maintenance of our economic system… That’s not popular… My targets have been for years now those in the economic arena, almost hopelessly caught up in the growth ideology. My next post for the blog is going to pick up on an intervention of the OECD in 2011 that a friend has recently circulated and which launches the alarm for the umpteenth time, notes that we have to do more in dealing with the impacts of our economic growth, but assumes the projections of the economists that we’ll quadruple our economic activity by 2050 while reducing our emissions to zero…

 

 

 

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2 Commentaires

  1. Rodier Serge

    J’ai apprécié votre texte, je viens de vous connaître (un peu) car je viens d’acheter votre livre, j’en terminerai la lecture bientôt. Bon! pour cet article, un peu raide pour moi, car je ne connais pas Stephane Brousseau (son texte, pas lui!) et étant un vieux Québécois contestataire des années 70 pour l’obtention de la langue française, je n’ai pu comprendre vos citations en anglais (je n’ai pas de moteur ou de logiciel de traduction (car ceux-ci me demandent de comprendre l’anglais pour les installer!). Enfin, je supporte absolument votre analyse, on est dans l’urgence et qu’on ne peut que coller certains morceaux du pot cassé! Quant au modèle économique qu’il faut modifier, j’ai bien hâte de lire votre proposition. Je vous remercie, socialement, de passer du temps à analyser «ce qui nous tombe sur la tête»!

    • Merci de la note. J’étais en effet un peu paresseux, laissant ma note, écrite en anglais, en anglais. Comme vous le remarquerez, je l’ai traduit (mon Google Translate est là pour aider les gens de langue anglaise (ou espagnole) qui ne comprennent pas le français, mais ne fournit pas de traduction française! Pour le livre, tout a été mis en français, sur l’insistance de l’éditeur, avec qui j’étais bien d’accord. Cela comprenait même les figures – l’éditeur avait des doutes au début quand à la possibilité… – mais je ne chercherai pas à traduire la deuxième figure de mon texte ici, dont je résume les propos dans ma note maintenant traduite.

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