Livre sur l’IPV: Compte-rendu et couverture

L’indice de progrès véritable: Quand l’économie dépasse l’écologie ne fait pas beaucoup de vagues – pas plus que le rapport de la Commission Stiglitz-Sen-Fitoussi! – mais ce n’est pas parce qu’il n’a pas été couvert par différents médias. La ténacité du paradigme fondé sur le PIB et la croissance comme indicateurs de bien-être et de progrès se manifeste tous les jours, dans tous les médias: les journalistes suivent leur discours et leur approche en place depuis des décennies, tout comme les décideurs politiques, et les populations des différents pays ne sont pas prêtes à penser que quelque chose va changer. Finalement, ce sont les économistes qui alimentent l’ensemble et se montrent incapable d’intégrer dans leurs gestes, dans leurs analyses, dans leurs publications et interventions publiques les modifications profondes qui s’imposent.

Le livre sur l’IPV s’adresse surtout aux économistes, de par l’effort soutenu pour fournir des données dans tous les secteurs du développement, pour présenter ces données dans des dizaines de tableaux qui parlent et qui sont disponibles en ligne, pour illustrer ces donnes et ces tableaux par des dizaines de graphiques  dans le livre, graphiques qui les rendent le fond technique lisible par un public peut-être moins rodé. En même temps, les textes des différents chapitres permettent à un public averti de voir l’ensemble des différentes problématiques.

Radio-Canada a fait part du lancement du livre à l’émission de fin d’après-midi (à 17h45…) lors d’une entrevue avec Jean-Luc Pépin, journaliste sur la colline parlementaire. Assez rapidement, Les années lumière en a fait la couverture lors de l’émission de dimanche, avec Yannick Villedieu et Chantal Srivastava; cette émission a été suivi par l’émission hebdomadaire d’une heure complète vouée à leur auteur de la semaine. J’aurais cru pertinent que Jean-François Lisée et Pierre Fortin consacrent une chronique conjointe dans L’actualité à ce sujet, proche de plusieurs de leurs interventions, mais une telle notoriété n’était pas dans les cartes. Par contre, Lisée m’a interviewé à son émission Planète Terre associée à son travail comme directeur du CERIUM. IRIS page titre Indicateurs

Dans la presse écrite, Renaud Gignac  l’a inclus dans leur note socio-économique Mesurer le progrès social: vers des alternatives au PIB, sortie juste après la publication du livre, en 2011. Avec raison, Gignac insiste sur le fait que l’IPV ne couvre pas l’enjeu de l’échelle de nos activités, ce qui est l’objectif de l’empreinte écologique. En novembre 2013, Normand Mousseau a consacré son émission «La grande équation» à Radio Ville-Marie au livre.

Parmi les milieux économiques, Vincent van Schendel, un des auteurs du Manifeste qui a lancé Économie autrement comme lieu de débats pour les économistes hétérodoxes, a publié un compte-rendu du livre dans la Revue interventions économiques. De son coté, Gilles Bourque, éditeur des Éditions Vie économique, en a publié un compte-rendu dans son blogue Oikosblogue.coop, soulignant, en disant que  la version synthèse du livre, «une quarantaine de pages bien tassées, devrait être lue par toutes les personnes intéressées par les questions de développement et d’environnement et par les façons alternatives d’évaluer ce qui se passe dans ces domaines». Bourque fait encore référence à l’IPV en citant une intervention de ma part critiquant le rapport de retombées économiques pour le Plan Nord fait par Secor.

 

Illustration: IRIS, page titre de la note socio-économique

 

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