Drilling Down, Tainter et Patzek, figure 3.9

Ce graphique, la figure 3.9 du livre, est expliqué ainsi par les auteurs : « Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), il existe déjà un pic de pétrole produit et 50 millions de barils de pétrole conventionnel par jour manqueront en 2030. L’AIE promet de combler le fossé avec de nouvelles découvertes, le développement accru des champs existants, la récupération augmentée du pétrole [EOR dans le graphique] par des techniques comme l’injection de CO2 ou vapeur et une augmentation additionnelle de production dans les sables bitumineux canadiens. Toutes ces alternatives au pétrole conventionnel vont réduire un peu les manques, mais ensemble elles ne peuvent tout simplement pas répondre au déclin de la production dans les opérations existantes. Les liquides de gaz naturel [NGL dans le graphique] ne peuvent alimenter la majorité d’automobiles sur les routes, à moins qu’il y a une conversion massive de moteurs à essence à des moteurs de liquides de gaz naturel.
Comme le graphique suivant le montre, tous les projets pour récupération augmentée dans le monde actuellement fournissent seulement 2,5 millions de barils par jour, et les sables bitumineux canadiens ne fournissent que 1,5 millions de barils par jour de pétrole brute synthétique et de bitume. » (source : www.iea.org/speech/2008/Tanaka/cop_weosideeven.pdf)

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